venerdì 8 marzo 2013
venerdì 28 gennaio 2011
Le Monde, dibattito sull'eutanasia

ée pour mourir". Mais le problème éthique demeure entier. Points de vue croisés autour de l'épineuse question du suicide assisté. Pour Robert Holcman, une chose est claire : riches et pauvres ne sont pas égaux devant la mort. C'est pour cela qu'il faut protéger et entourer les plus faibles plutôt que faciliter leur disparition, insistent Pierre Mazeaud et Didier Sicard, car toutes les vies valent d'être vécues, écrit Corine Pelluchon. Et pourtant, ceux qui soufrent ont droit à une autre mort, estime Pierre Zaoui. Mais pourquoi, s'interroge Jean-Louis Lejonc, faudrait-il que l'euthanasie et les soins palliatifs soient contradictoires ? On peut faire bouger un tout petit peu la loi sur l'euthanasie. Pour Thierry Calvat, ce débat législatif ne saurait nous exonérer de nos responsabilités, à nous citoyens, à l'endroit des plus âgés. Mais attention, prévient Danièle Klein-Laharie, car avec une nouvelle législation, il n'y aura plus de rattrapage possible, plus de possibilité de changer d'avis, ni de changer de vie. Gianni Vattimo en sait quelque chose, lui qui raconte qu'il a failli être complice d'un suicide assisté. Mais justement, au nom de la liberté, de l'humanité et de l'égalité, il faut une nouvelle loi sur l'euthanasie, souligne Geneviève Darmon.J'ai failli être complice d'un suicide assisté...
Gianni VattimoEh bien, je l'avoue : il y a six ans, j'ai failli devenir l'assassin d'une victime consentante, ou tout au moins le complice d'un suicide assisté. Mon compagnon de l'époque (et depuis plus de vingt ans) a subitement découvert qu'il était atteint d'un cancer du poumon, inopérable et déjà assez avancé.
Or Sergio avait perdu sa soeur, emportée par une tumeur quelques années auparavant. Il l'avait vue s'éteindre doucement, en s'enfonçant dans un désespoir toujours croissant. Il ne voulait pas finir de la même façon. Donc : puisque tous les deux nous connaissions déjà, pour des raisons pas seulement politiques d'ailleurs, les mouvements d'inspiration radicale qui promeuvent l'euthanasie, nous nous sommes renseignés sur les démarches à effectuer. C'est pourquoi nous nous sommes inscrits à l'association Dignitas, qui a son siège en Suisse, et qui promet une aide dans des cas comme celui-ci.
Entre-temps, comme nous faisions la tournée des oncologues et des spécialistes à la recherche d'un remède, nous avons trouvé parmi nos amis des médecins qui nous ont promis, en cas de besoin, d'aider Sergio à en finir sans trop de douleur, physique et psychologique. Cela se fait assez couramment en fait, mais il vaut mieux ne pas le dire. Et bien sûr, vous n'avez cette solution que si vous "connaissez" quelqu'un. Le pauvre malade qui n'a pas de relations chez les médecins ni dans les hôpitaux peut difficilement compter sur ce type d'aide discrète.
J'étais député européen, je ne suis pas exactement un inconnu. J'ai des amis médecins qui me soignent même gratuitement parfois, alors... En attendant, deuxième démarche, nous avons essayé de trouver un contact au Pays-Bas, où nous savions, ou du moins croyions savoir, que l'euthanasie est pratiquée avec moins d'obstacles juridiques. Nous avons eu la chance de trouver un excellent médecin italien qui travaillait à Amsterdam, et qui est devenu un véritable ami ; lui aussi nous a promis qu'il était prêt, si nécessaire, à accompagner Sergio vers une fin de vie digne, en toute amitié.
Par ailleurs, il a prescrit à Sergio un nouveau médicament qui semblait fonctionner assez bien. Semaines d'anxiété, entre février et mars. Allers et retours de Turin à Amsterdam, non seulement pour préparer l'éventuelle euthanasie, mais aussi et surtout pour essayer de guérir. Nous sommes devenus des habitués d'un palace, l'Hôtel Le Grand - dont maintenant je n'arrive même plus à m'approcher tellement l'angoisse me terrasse. Evidemment, les chambres étaient hors de prix ; mais nous nous conduisions déjà comme ceux qui n'ont pas trop à se soucier d'épargner, étant donné l'avenir qui attendait Sergio.
Dans la même logique de fin de vie, avec le consentement du médecin italo-néerlandais, nous avons décidé de faire un dernier voyage en Amérique : Sergio, historien de l'art, voulait voir certaines choses que nous n'avions pas vues pendant les voyages précédents : le nouveau Musée d'arts orientaux de San Francisco et la Maison sur la cascade de Wright, qui se trouve au fond de la Pennsylvanie dans un endroit éloigné des parcours les plus fréquentés. Billets de première classe, une tante de Sergio - à laquelle, comme à sa mère, nous avions révélé sa maladie - lui avait donné une somme d'argent assez importante, avec laquelle, le dernier jour de sa vie, à New York, Sergio achètera deux superbes vases de Scarpa. Ce qui s'est passé, sur le plan émotionnel, durant ces deux mois d'agitation désespérée (de la découverte du cancer début février à la mort de Sergio survenue le 20 avril), je n'arrive même pas à le ressentir aujourd'hui. J'ai peur d'être devenu cynique, si quelqu'un me parle d'un drame de santé personnel, j'ai toujours envie de lui répondre que j'ai vécu bien pire.
En 2003, je discutais avec Sergio de sa volonté de s'en aller avant que le cancer ne le dévaste. Je dois dire que je suis reconnaissant à Dieu, quel qu'Il soit, que Sergio soit parti "naturellement", dans l'avion qui nous ramenait en Europe pour aller à Amsterdam. Que fait-on après qu'on a accompagné un proche à l'hôpital pour le laisser mourir ? J'étais évidemment prêt à supporter aussi cette peine - qui, d'ailleurs, n'était rien par rapport à la sienne, qu'il a supportée jusqu'au bout en me donnant un exemple de force tranquille et de tendresse infinie. Mais je suis heureux qu'au moins cette peine m'ait été épargnée ; et j'éprouve encore sans cesse du remords à cause de ma "faute" (Sergio avait vingt ans de moins que moi) d'être encore en vie.
Est-ce par cynisme que je parle encore maintenant de ces choses-là, que j'ai déjà diversement rapportées en d'autres occasions de bavardage autobiographique ? Je n'en sais rien, mais je sens comme le devoir de parler de mon compagnon.
Texte paru en 2009 dans la revue "Micromega", traduit de l'italien par Chiara Pastorini.
lunedì 22 febbraio 2010
L′Italia sarà mai uno Stato laico?

La serata è stata l’occasione per dibattere sui passi realmente compiuti in direzione di una piena laicità del nostro Stato e sulle tante barriere ancora da abbattere affinchè la nostra società possa definirsi una società libera, in cui ogni individuo possa godere appieno dei propri diritti. Di seguito alcune riflessioni della consigliera Spinosa, che sono state da spunto per la serata del 18 febbraio.
“La Costituzione italiana all’articolo 7 recita: “Lo Stato e la Chiesa sono, ciascuno nel proprio ordine, indipendenti e sovrani”.
Dunque, si definisce Stato laico uno Stato che agisce con imparzialità nei confronti delle fedi religiose dei cittadini, uno Stato che sa difendere e salvaguardare la libertà di coscienza di ciascun cittadino.
Quindi nessuno dovrebbe imporci di vivere la libertà di coscienza o di non viverla.
Qualunque ente esterno, sia questo laico o religioso, pretenda di garantirla di fatto la nega.
Quando parlo di libertà di coscienza mi riferisco alla libertà, di ciascuno di noi, di autodeterminarsi, cioè alla nostra capacità di scegliere autonomamente ed indipendentemente.
Qui mi collego a due temi, molto dibattuti, e da me molto sentiti, in quanto donna: l’aborto e la procreazione assistita.
La legge 194 sull’aborto ha subito e continua a subire dure critiche e svariati tentativi di revisione, ma in più di trent’anni ha contribuito a salvare migliaia di donne da uno squallido destino fatto di aborti clandestini ed elevati rischi per la salute delle donne stesse.
Non c’è bisogno di ricordare che l’aborto è un lutto e che nessuna donna se lo augura. Non c’è bisogno di ricordare che, a distanza di 32 anni dalla 194, l’aborto è un male estremo, ma necessario al quale ricorrere nel caso in cui la vita del nascituro o della madre siano compromesse, per motivi psicologici, biologici, sociali.
In ogni caso si tratta, sempre e comunque, di una scelta, di quella autodeterminazione dell’individuo cui facevo riferimento prima: la donna deve poter scegliere autonomamente ed indipendentemente della propria vita e della vita del figlio che porta in grembo, senza condizionamenti esterni, senza imposizioni dall’alto, senza nessun richiamo a questa o a quella fede religiosa.
Per quanto concerne, invece, la legge 40 sulla procreazione medicalmente assistita (PMA), l’Italia continua a rimanere un fanalino di coda, sebbene siano passati 5 anni dalla sua approvazione.
Nei Paesi europei e negli Stati Uniti si assiste ad un continuo miglioramento delle performance delle tecniche di procreazione medicalmente assistita con una graduale, costante diminuzione delle principali complicanze, in particolare quelle legate alle gravidanze multiple, considerate dagli esperti come particolarmente rischiose.
In Italia, purtroppo, si è in netta controtendenza e non si registra alcun passo in avanti. Anzi, si continua ad assistere all’esilio forzato di coppie in cerca di un figlio, di continua ad assistere a viaggi della speranza all’estero, in particolare verso Spagna, Russia, Romania per ovviare ai divieti della legge 40, primo fra tutti il divieto di congelamento degli embrioni e l’obbligo di fertilizzare solo tre ovociti.
In Italia, inoltre, la legge vieta la diagnosi pre-impianto e resta irrisolto anche il nodo delle coppie portatrici di patologie genetiche.
Difendere la vita significa anche diminuire sensibilmente, attraverso una legge più completa ed organica, attraverso una legge chiara e che funziona, la mortalità prenatale, i ricoveri nelle rianimazioni neonatali, le percentuali di paralisi cerebrale e soprattutto i costi economici.
Ho voluto portare questi due esempi per rimarcare quanto la scelta dell’individuo prescinda da tutto, quanto la volontà di ciascun individuo debba essere rispettata. Auspicare ad una società laica, e non laicista, significa garantire a ciascuno di noi la piena libertà ed autonomia, così come previsto tra l’altro dalla nostra Costituzione. Auspicare ad una società laica significa garantire a ciascun individuo la libertà di scegliere, non che qualcuno lo faccia per noi.
Per farlo, però, occorre che certe ingerenze non siano più tollerabili, soprattutto in una democrazia che si definisce tale come la nostra. La presidente Bresso, riferendosi al caso di Eluana Englaro, diceva che esiste un’etica che impone il rispetto delle persone, ma aggiungo io il rispetto anche delle scelte di queste persone e della dignità stessa delle persone.
In Italia assistiamo ogni giorno a qualche fuga: fughe di cervelli, fughe per avere un figlio, fughe per coppie di fatto che vogliono diritti e riconoscimenti che ad oggi non hanno, fughe per lavorare in maniera dignitosa, fughe per morire.
Tutto ciò è triste, molto triste. E lasciare che altri Paesi concedano quello che il nostro Paese è incapace di concedere sarebbe un modo non solo triste ma anche vile per mettersi la coscienza a posto e per fuggire dalle proprie responsabilità. E se ciò accadesse per il nostro Paese sarebbe l’ennesima, triste sconfitta”.
domenica 21 febbraio 2010
Sulla dolce morte c'è ipocrisia, in Italia molti casi nel silenzio
La Repubblica — 18 febbraio 2010 — Intervista a Gianni Vattimo (di Paolo Griseri)
«La principale differenza è che, a quanto risulta, il compagno di Gosling era lucido e cosciente. Noi avevamo stabilito che scelte di questo genere le avremmo compiute solo nel caso in cui uno dei due non fosse più consapevole». Chi avrebbe dovuto materialmente compiere il gesto estremo? «Ci siamo iscritti tutti e due ad un' associazione svizzera che si chiama Dignitas. Siamo andati a Zurigo e abbiamo aderito sapendo che sarebbe stato un ospedale di quella città ad accompagnarci nell'ultimo ricovero».
Una scelta che conferma oggi? «Il mio compagno è morto nel suo letto, non abbiamo avuto bisogno di rivolgerci all'associazione. Ma io ho continuato a pagare la quota: ogni anno spendo 150 euro. L'obolo è l'occasione per riflettere. Ci sono momenti in cui mi immagino come un incubo di essere all'ingresso dell'ospedale di Zurigo ad accompagnare qualcun altro. Sono contento di non aver dovuto accompagnare il mio amico».
giovedì 18 febbraio 2010
Eutanasia: il caso inglese
“Se non c’è speranza abbiamo il diritto di dire basta alla vita”
"Al presentatore della Bbc va tutta la mia solidarietà. Io sono un sostenitore dell’eutanasia". Gianni Vattimo, filosofo ed eurodeputato Idv, teorico del pensiero debole e «laico credente», è da anni in prima fila nelle battaglie per il diritto di libera scelta di una morte dignitosa.
C’è chi, in questi casi, parla di «assassinio intenzionale».
«In ogni reato grave si cerca sempre anche il movente. C’è un problema di eredità? Se non c’è, se si agisce perché un amico te lo chiede insistentemente, se era stata espressa volontà in tal senso, non vedo il reato».
Effettivamente c’è chi il cilicio lo porta, e lo dice apertamente. Comunque resta il problema di chi cristiano non è e non vede il senso di una sofferenza senza speranza.
«Ovvio: la legge non può imporre l’atteggiamento “religiosamente corretto” davanti alla malattia solo per compiacere la chiesa. Tanto più che questa non è mai stata lineare nei suoi comportamenti e nei suoi valori. Per esempio, fino a trent’anni fa abbiamo avuto il delitto d’onore senza che la Chiesa prendesse posizione contro. Perché adesso diventa tanto rigorosa? Francamente, l’eutanasia mi sembra più nobile del delitto d’onore».

